Si vous visitez l’exposition «Cyberreality» à l’Espace-Galerie CAW à Walferdange, vous effectuerez un voyage dans une dimension artistique contemporaine, mêlant des mondes parallèles, des univers numériques, des mondes fantastiques, proposant des œuvres composées à l’aide d’énormément de savoir-faire et de talent. Il m’est venu une expression à l’esprit au sujet des travaux de Jérôme Koch, expression qui n’a rien de péjoratif, bien au contraire : ses univers particuliers. Ne faut-il pas se mettre dans la tête de l’artiste, lorsque l’on acquiert un ticket pour voyager dans son monde, son monde à lui, bien à lui. Mais un monde qui deviendra bien vite le vôtre également, j’en suis intimement convaincu.

Jérôme Koch vous invite à un voyage fait de lumières, de sensations, de traits. Vous vous souvenez du dessin animé de Walt Disney, Tron ? Ce film qui s’inscrit aujourd’hui dans la lignée des grands dessins animés culte, traite du monde informatique. Le public a eu la possibilité de plonger dans le monde virtuel, en visionnant ce film que j’ai beaucoup aimé. Le jeune artiste luxembourgeois Jérôme Koch nous fait également partir dans un univers numérique qui a quelque chose de merveilleux, avec tous ces traits, ces constructions, ces couleurs qui se croisent et s’entrechoquent.

Je suis resté, un temps assez long, devant certaines œuvres de J. Koch : j’admire ces lignes qui fuient, se rejoignent, explosent, implosent. Il s’agit d’un voyage, à grande vitesse, dans un métro supersonique, dans un TGV que rien ne semble pouvoir arrêter. Si vous visitez l’exposition de ce jeune artiste, faîtes comme moi, prenez du temps et acceptez le voyage qu’il vous propose. Il en vaut la peine.

Chez Koch existe un autre versant très caractéristique de son univers créatif. Il nous confronte à des créatures de cauchemars sortis tout droit d’une œuvre de Science-Fiction, avec, ce grand plus, ce grand plus que j’appelle du talent.

Parce que Koch déborde d’imagination, tout comme de talent.

Franchir le cap du numérique au physique

À l’exposition «Cyberreality» de ce jeune artiste, vous verrez des œuvres des travaux réalisés à l’aide de matériel 3 D. Un logiciel 3 D lui a permis de sculpter des œuvres d’art numérique. Ensuite il a utilisé une imprimante 3 D pour donner vie à ces créations. Le résultat, des travaux en relief de très belle qualité.

Cette technique a permis à l’artiste de donner vie à ses concepts en leur permettant de franchir le cap du numérique au physique.

Je ne souhaite pas développer ici le principe du NFT qui permet aux artistes de développer leurs travaux numériques et de les valoriser. On dit qu’à l’avenir une NFT permettra de stocker les œuvres de façon numérique…

Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus, je les invite à visiter www.artstation.com/sosoros.

Des opportunités exceptionnelles

Jérôme Koch a étudié à Barcelone et à Cologne. Il a terminé ses études aux Arts et Métiers et il a eu la grande chance de pouvoir effectuer un stage auprès de l’artiste Patricia Lippert.

Il a participé en tant que jeune artiste à la JuKoWo de Differdange, une exposition artistique destinée aux jeunes de douze à vingt-six ans. La JuKoWo est organisée par la Ville de Differdange, la Commission des jeunes et le Jugendtreff de Differdange.

Après avoir eu l’exceptionnelle chance de travailler aux côtés de Patricia Lippert, une deuxième chance tout aussi exceptionnelle lui a été offerte : Jérôme a eu sa première exposition au CAW de Walferdange, aux côtés de Jean-Marie Biewer.

La Galerie CAW au 5, route de Diekirch à Walferdange (caw@walfer.lu), est ouverte au public les jeudi et vendredi, de 15 à 19 heures, ainsi que samedi et dimanche, de 15 à 18 heures.