Luxemburg22. März 2025

Protestpiquet gegen die Kuba-Blockade der USA - Die Rede im Wortlaut

Schluß mit der Wirtschafts-, Handels- und Finanzblockade!

Auf dieser Seite veröffentlichen wir die Rede von KPL-Präsident Ali Ruckert anläßlich des auf Initiative der KPL stattgefundenen Protestpiquets gegen die Kuba-Blockade der USA, am 20. März 2025 vor der Botschaft der USA in Luxemburg-Limpertsberg im Wortlaut.

Liebe Freunde Kubas,

Wir haben uns heute vor der Botschaft der USA in Luxemburg zu einem Protestpiquet versammelt, um die Administration von Präsident Trump aufzufordern, die Wirtschafts-, Handels- und Finanzblockade gegen Kuba zu beenden und das Land von der Liste der »Terror unterstützenden Staaten« herunterzunehmen.

Schäden der Blockade belaufen sich auf 1.500 Milliarden
US-Dollar für Kuba

Das erklärte Ziel der Blockade, die von der USA-Regierung im Jahr 1962 verhängt wurde und seither zunehmend verschärft wurde, ist es, die kubanische Wirtschaft zu erdrosseln, materielle Knappheit zu erzeugen, um Unzufriedenheit und Verzweiflung in der Bevölkerung zu schüren und die rechtmäßige verfassungsmäßige Ordnung zu untergraben und zu stürzen. Diese Zielsetzung wurde in mehreren offiziellen Dokumenten der US-Regierung beschrieben, die inzwischen freigegeben wurden.

Die geschätzten monetären Schäden und Verluste, die Kuba durch die US-Blockade entstanden sind, belaufen sich inzwischen auf 1.500 Milliarden US-Dollar.

Alle Bereiche des Lebens in Kuba werden mehr oder weniger stark durch die Blockade und ihre Folgen geschädigt: die Gesundheitsversorgung durch beschränkte Lieferungen von lebenswichtigen Medikamenten und medizinischen Geräten, die Industrieproduktion und die landwirtschaftliche Produktion, das Transportwesen und die Energieversorgung, weil die Blockade den Kauf von Erdöl, Maschinen und Ersatzteilen erschwert oder verhindert und somit zu ständigen Unterbrechungen bei der Herstellung und beim Transport von industriellen und landwirtschaftlichen Produkten führt, darunter auch von Medikamenten.

Ziel der US-Behörden ist es, alle wichtigen Einnahmequellen von Devisen für Kuba zu sperren oder weitgehend einschränken, so dass dem Land die notwendigen Gelder fehlen, um über Investitionen die Produktivität zu steigern, aber auch, um in erforderlichem Maße Konsumwaren des täglichen Gebrauchs zu produzieren und im Ausland einzukaufen.

Der Wirtschaftskrieg der USA ist das
Haupthindernis, um die schwierige Situation zu überwinden

Besonders großen Schaden richtet die Entscheidung der USA und neuerdings auch der Administration Trump an, Kuba auf die US-Liste der »Terror unterstützenden Staaten« zu setzen. Wegen dieser Einstufung weigern sich ausländische Banken rund um den Globus aus Furcht vor Repressalien durch die USA, für kubanische Einrichtungen Dienstleistungen zu übernehmen. Darunter sind Überweisungen für den Kauf von Lebensmitteln, Medikamenten, Treibstoff, für die Beschaffung von Ersatzteilen für das nationale Stromnetz und von lebenswichtigen Konsumgütern für die Bevölkerung. Das geht so weit, dass es selbst in Luxemburg Banken gibt, die sich weigern, Spendenüberweisungen an die von der Regierung anerkannte ONG Solidarité Luxembourg-Cuba vorzunehmen.

Die Blockade ist ganz gewiss nicht die Ursache für alle Probleme in Kuba, aber der Wirtschaftskrieg der USA gegen Kuba ist das Haupthindernis, um die schwierige Situation zu überwinden und zu verhindern, dass immer mehr junge Menschen, die die Hoffnung auf ein schnelles Ende des US-Wirtschaftskriegs aufgegeben haben, das Land verlassen.

USA wollen das kubanische Volk kollektiv betrafen

Als eine seiner ersten Amtshandlungen hat der reaktionäre USA-Präsident Trump, der sich der Welt gerne als »Friedenstifter« präsentiert, Kuba nicht nur erneut auf die Liste der Staaten gesetzt, die angeblich »den Terror unterstützen«, sondern sein antikubanischer und antikommunistischer Außenminister Marco Rubio hat innerhalb eines Monats sieben zusätzliche Maßnahmen ergriffen, um das kubanische Volk, das sich für einen sozialistischen Entwicklungsweg entschieden hat und nicht nach der Pfeife des amerikanischen Imperialismus tanzen will, kollektiv zu bestrafen.

Dazu zählt, dass die USA die Familienzusammenführung, die Erteilung von Visa für kulturellen, akademischen und wissenschaftlichen Austausch und von Visa für Mitarbeiter von medizinischen Auslandsmissionen Kubas aussetzen und zusätzliche Maßnahmen ergreifen wollen, um jegliche Investitionen in Schlüsselbereiche der kubanischen Wirtschaft unmöglich zu machen.

Wir fordern die Trump-Administration auf, die Wirtschafts-, Handels- und Finanzblockade gegen Kuba sofort zu beenden und Kuba ein für alle Mal von der US-Liste der »Terror unterstützenden Staaten« zu streichen.

Wir fordern die Luxemburger Regierung auf, sich in allen Gremien der UNO und der EU dafür einzusetzen, die dem Völkerrecht widersprechende Blockade zu durchbrechen, in Übereinstimmung mit den Beschlüssen der Generalversammlung der UNO, die Jahr für Jahr mit überwältigender Mehrheit, gegen die Stimmen der USA und ihrer engsten Verbündeten, vor allem Israels, die Aufhebung der Blockade verlangt.

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Discours à l'occasion du piquet de
protestation du
20 mars 2025
devant l'ambassade des Etats-Unis à Luxembourg

Chers amis de Cuba,

Nous nous sommes réunis aujourd’hui devant l’ambassade des États-Unis à Luxembourg pour manifester notre protestation et exiger de l'administration du président Trump la levée du blocus économique, commercial et financier contre Cuba ainsi que le retrait du pays de la liste des «États soutenant le terrorisme».

Les pertes infligées à Cuba en raison du blocus sont
estimées à 1 500 milliards de dollars

L'objectif déclaré de ce blocus, imposé par le gouvernement américain en 1962 et constamment renforcé depuis, est d'étouffer l’économie cubaine, de générer des pénuries matérielles afin de semer le mécontentement et le désespoir au sein de la population, et de miner l'ordre constitutionnel légitime dans le but de le renverser. Cet objectif a été décrit dans plusieurs documents officiels du gouvernement américain, aujourd'hui déclassifiés.

Les pertes et dommages financiers infligés à Cuba en raison du blocus américain sont estimés à 1 500 milliards de dollars.

Tous les secteurs de la vie à Cuba sont plus ou moins gravement affectés par le blocus et ses conséquences : le système de santé souffre d'un accès limité aux médicaments essentiels et aux équipements médicaux ; la production industrielle et agricole est entravée ; les transports et l'approvisionnement en énergie sont impactés, car le blocus complique ou empêche l'achat de pétrole, de machines et de pièces de rechange, provoquant ainsi des interruptions constantes dans la fabrication et le transport de produits industriels et agricoles, y compris de médicaments.

Les autorités américaines cherchent à bloquer ou à restreindre fortement toutes les sources principales de devises de Cuba, privant ainsi le pays des ressources nécessaires pour investir dans l'augmentation de la productivité et pour produire ou acheter à l’étranger des biens de consommation essentiels.

La guerre économique des États-Unis
constitue le principal obstacle à la résolution des problèmes

Un préjudice particulièrement grave résulte de la décision des États-Unis, récemment renouvelé par l'administration Trump, d'inscrire Cuba sur la liste des «États soutenant le terrorisme». En raison de cette classification, les banques étrangères du monde entier, par crainte de représailles américaines, refusent d'assurer des services financiers aux institutions cubaines, ce qui entrave les transactions nécessaires à l'achat de nourriture, de médicaments, de carburant, de pièces de rechange pour le réseau électrique national et d'autres biens essentiels pour la population. Cette situation est telle que même certaines banques à Luxembourg refusent d'effectuer des virements de dons à l'ONG «Solidarité Luxembourg-Cuba», pourtant reconnue par le gouvernement.

Bien que le blocus ne soit pas la seule cause des difficultés à Cuba, la guerre économique des États-Unis constitue le principal obstacle à la résolution des problèmes et force de plus en plus de jeunes, ne voyant pas de fin prochaine à cette agression, à quitter leur pays.

Les États-Unis veulent punir collectivement le peuple cubain

Dès son arrivée au pouvoir, le président réactionnaire des États-Unis, Donald Trump, qui aime se présenter comme un «artisan de paix», a non seulement réinscrit Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme, mais son ministre des Affaires étrangères, l'anticommuniste Marco Rubio, a adopté sept nouvelles mesures en un mois pour punir collectivement le peuple cubain, qui a fait le choix d'un développement socialiste et qui refuse de se soumettre à l'impérialisme américain.

Parmi ces mesures figurent la suspension du regroupement familial, la restriction de visas pour les échanges culturels, académiques et scientifiques, ainsi que pour les professionnels des missions médicales cubaines. De plus, des mesures supplémentaires ont été mises en place pour interdire tout investissement dans les secteurs stratégiques de l'économie cubaine.

Nous exigeons de l'administration Trump qu'elle mette immédiatement fin au blocus économique, commercial et financier contre Cuba et qu'elle retire définitivement le pays de la liste des «États soutenant le terrorisme».

Nous demandons au gouvernement luxembourgeois d’intervenir dans toutes les instances de l'ONU et de l'UE pour contribuer à la levée de ce blocus illégal, en accord avec les résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU qui, année après année, avec une majorité écrasante, exige la fin du blocus, contre les seules voix des États-Unis et de leurs plus proches alliés, notamment Israël.