8 jours de grève chez Ampacet
Les grévistes n’ont rien perdu de leur combativité !
Au huitième jour de grève, ni les grévistes, qui ont courageusement persévéré, ni le public n'ont eu de signe de vie de la part de la direction de la filiale du groupe américain Ampacet. Celle-ci avait non seulement refusé catégoriquement de satisfaire les revendications syndicales, pourtant modestes, mais avait également déclaré unilatéralement l'échec de la médiation, ne laissant aux travailleurs d'Ampacet d'autre choix que de faire grève pour défendre leur convention collective et leurs salaires.
Lundi, par une forte tempête de neige et des températures en dessous de zéro, l'OGBL a organisé une conférence de presse sous une tente devant l'entrée d'Ampacet dans la zone industrielle «Wolser» près de Dudelange, pour faire le point après huit jours de grève et annoncer que les salariés n'ont rien perdu de leur détermination à poursuivre la grève.
Stefan Osorio, secrétaire central adjoint de l'OGBL dans le secteur de la chimie, a rappelé le déroulement de la grève au cours de la semaine passée et le fait, que la tentative du patronat d'engager des briseurs de grève a lamentablement échoué. Les représentants du capital ayant même supprimé les cadeaux de Noël pour les enfants des travailleurs, une fête de la Saint-Nicolas a eu lieu dimanche devant l’entreprise, à laquelle le syndicat avait invité les familles des grévistes.
A l'occasion de la conférence de presse, Stefan Osorio a remercié tous et toutes pour leur soutien et leur solidarité, y compris leur soutien financier. Jusqu'à présent, plus de 16.000 euros ont été récoltés dans la cagnotte.
Ampacet doit retourner à la table des négociations !
Alain Rolling, secrétaire central de l'OGBL dans le secteur de la chimie, a reproché à Ampacet d'avoir bafoué le droit de grève et d'avoir tenté - même si sans succès - d'expulser les grévistes de l'entreprise par des moyens juridiques. «Nous ne sommes pas ici au Far Ouest», a déclaré le secrétaire syndical, qui a appelé les représentants du patronat à sortir immédiatement de l'ombre et à négocier avec le syndicat. Il a demandé au nouveau ministre du Travail, Georges Mischo, d'agir dans ce sens et de faire comprendre à la direction générale d'Ampacet que des négociations sont incontournables.
Alain Rolling a toutefois précisé que la convention collective devait être rétablie dans son intégralité, que les pertes de salaire devaient être payées et que les revendications syndicales devaient être satisfaites. Il a annoncé d'autres actions dans un avenir proche si la direction refusait de retourner à la table des négociations. Actuellement, l'entreprise perd en tout cas vraiment beaucoup d'argent, ce qui ne devrait pas plaire aux actionnaires.
8 Tage Streik bei Ampacet: Immer noch kämpferisch!
Am 8. Streiktag hatten weder die Streikenden, die mutig ausharren, noch die Öffentlichkeit ein Lebenszeichen von der Geschäftsführung der Niederlassung des US-amerikanischen Konzerns Ampacet. Die hatte sich nicht nur kategorisch geweigert, die doch bescheidenen gewerkschaftlichen Forderungen zu erfüllen, sondern auch einseitig die Schlichtung für gescheitert erklärt, so dass den Beschäftigten von Ampacet gar keine andere Wahl blieb, als zu streiken, um ihren Kollektivvertrag und ihre Löhne zu verteidigen.
Bei starkem Schneetreiben und Minustemperaturen hatte der OGBL am Montag zu einer Pressekonferenz in einem Zelt vor dem Eingang von Ampacet in der Industriezone »Wolser« bei Düdelingen eingeladen, um nach acht Tagen Streik eine Bestandsaufnahme zu machen und zu verkünden, dass die Beschäftigten nichts an ihrer Entschlossenheit eingebüßt haben, den Streik fortzusetzen.
Stefan Osorio, beigeordneter Zentralsekretär des OGBL im Bereich Chemie, erinnerte an den Ablauf des Streiks während der vergangenen Woche und daran, dass der Versuch des Patronats, Streikbrecher zu engagieren, kläglich scheiterte. Da die Kapitalvertreter sogar die Weihnachtsgeschenke für die Kinder der Beschäftigten gestrichen, fand am Sonntag eine Nikolausfeier vor den Werktoren statt, zu welcher die Gewerkschaft die Familien der Streikenden eingeladen hatte.
Anläßlich der Pressekonferenz bedankte sich Stefan Osorio herzlich für die Unterstützung und die Solidarität aus allen Teilen der Gesellschaft – auch für die finanzielle Unterstützung. Bisher sind mehr als 16.000 Euro zusammengekommen.
Ampacet aufgefordert, an den Verhandlungstisch zurückzukehren
Alain Rolling, Zentralsekretär des OGBL im Bereich Chemie, warf Ampacet vor, das Streikrecht mit Füßen getreten und – wenn auch ohne Erfolg – versucht zu haben, die Streikenden mit juristischen Mitteln vor dem Betrieb zu vertreiben. »Wir sind hier nicht im Wilden Westen«, so der Gewerkschaftssekretär, der die Patronatsvertreter aufrief, umgehend aus der Versenkung zu erscheinen und mit der Gewerkschaft zu verhandeln. Den neuen Arbeitsminister Georges Mischo forderte er auf, in diesem Sinne aktiv zu werden und der Generaldirektion von Ampacet deutlich zu machen, dass an Verhandlungen kein Weg vorbeiführt.
Alain Rolling machte allerdings auch klar, dass der Kollektivvertrag integral wiederhergestellt, die Lohnausfälle bezahlt und die gewerkschaftlichen Forderungen erfüllt werden müssen. Er kündigte für die nächste Zukunft weitere Aktionen an, sollte die Geschäftsführung eine Rückkehr an den Verhandlungstisch verweigern. Gegenwärtig verliert der Betrieb jedenfalls richtig viel Geld, was den Aktionären nicht gefallen dürfte.